- Détails
- Ergé
- Catégorie : Autres origines
- Clics : 3894
Le Carvin' Jack ™ de Flexcut est un couteau de poche à six lames, pour sculpter. Il existe en version droitier et gaucher, compte tenu de la présence de deux lames gouges à angle droit et d'une lame courbe. Ici, il s'agit d'un modèle pour droitier.
Ses lames étant extrêmement bien affûtées, il est indispensable de les bloquer en position ouverte : elles ne se bloquent qu'à la condition que les deux autres lames présentes sur le même axe soient bien en position repliée. Il faut malgré tout être très prudent en manipulant ces outils lors de leur ouverture et de leur fermeture (et bien entendu lors de leur utilisation).
Je l'ai pour l'instant à peine utilisé pour dégrossir le manche en chêne de l'Opinel n° 8, il va me falloir le tester sur des morceaux de bois de différentes duretés avant de m'attaquer aux manches d'Opinel que j'espère arriver à sculpter.
Ci-dessous, deux vues lames partiellement ouvertes :
Sur cette dernière image, de gauche à droite :
- lame gouge courbe
- gouge à 90°
- gouge droite
- fermoir (ciseau droit)
- couteau de sculpture
- burin à 70° (outil en V)
- Détails
- Ergé
- Catégorie : Autres origines
- Clics : 1798
Pendant longtemps, les couteaux suisses ne m'ont pas vraiment intéressé, car je n'en avais pas vraiment l'usage.
Mais à l'occasion de recherches notamment sur les couteaux de jardin, afin de compléter l'Opinel jardin n°8 que j'ai toujours dans la poche, mais aussi de simples canifs, j'ai pu trouver deux modèles Victorinox intéressants qui sont venus enrichir ma collection.
Il s'agit tout d'abord d'un canif à deux lames Victorinox Excelsior Alox, dans le style de mes premiers canifs :
ensuite d'un Victorinox Pioneer avec une petite lame courbe (à droite sur l'image), qui a (provisoirement ?) remplacé l'Opinel 7 dans ma poche, en compagnie du 8 jardin :
- Détails
- Ergé
- Catégorie : Autres origines
- Clics : 1673
Comme je l'ai dit plus haut, j'ai toujours connu mon père avec un canif dans la poche, et j'ai eu très tôt envie d'avoir le mien.
Est-ce le premier que mon père m'a offert au cours de l'été 1962, ou un autre acheté plus tard et que j'ai retrouvé il y a quelques années ? ou encore un ayant appartenu à mon père (vers la fin de sa vie, c'était un petit Opinel 5 qu'il avait dans la poche, et que j'ai récupéré), mais il ne s'est pas contenté de faire de la figuration, celui-ci, tant ses lames ont été usées par les affûtages répétés !
Quoi qu'il en soit, même si je n'ai plus le souvenir de ce à quoi ressemblait vraiment mon premier canif, je me rappelle qu'il m'avait été acheté dans une armurerie d'Aups, alors que nous passions des vacances à Villecroze, juste avant que je me retrouve pour deux ans pensionnaire au lycée Général Ferrié de Draguignan...
Il ne m'avait pas fallu longtemps pour arriver à me couper la pulpe du pouce en voulant couper des tiges de jonc !
- Détails
- Ergé
- Catégorie : Autres origines
- Clics : 6839
Premier couteau présenté, ce bou-saadi avait été commandé par mon père il y a une cinquantaine d'années. Instituteurs, mes parents ont vécu plusieurs années à Bou Saâda, avant d'en déménager en juin 1956 suite à leur mutation liée aux "événements". Ce couteau a été acquis lors de vacances passées à Bou Saâda, quelques années plus tard.
Si ma mémoire ne me trahit pas, sa lame a été forgée à partir d'une lime à bois. Le manche en corne, théoriquement de bélier, mais je ne saurais faire la différence avec une corne de vache, est traditionnellement enserré par un fil de laiton auquel a été associée une chaînette en acier.
Le fourreau en bois est couvert de cuir, ce qui est classique. L'aspect m'évoque du cuir de chameau.
Le couteau mesure 275 mm, dont 170 mm de lame.
Quoi en dire de plus, sinon que c'est peut-être le seul souvenir physique, palpable, réel qui me reste de l'Algérie, provenant de plus de l'endroit où j'ai passé les six premières années de ma vie.
Que mon père soit remercié de l'avoir fait fabriquer, et que ma mère le soit également pour me l'avoir aussi volontiers donné, quelques années après le décès de mon père ! Merci encore à mes frères qui n'ont pas contesté ce don !