- Détails
- Ergé
- Catégorie : Autres couteaux français
- Clics : 4116
Profitant de ma commande à la coutellerie Chambriard de Thiers de leur avant dernier Cigalou, j'ai ajouté celle d'un Chambriard Thiers "Compagnon" à manche en noyer (une nouveauté non encore présente sur le site) et lame XC75.
Avez-vous remarqué que je préfère les lames oxydables ?
Par contre, j'ai toujours des difficultés à choisir la matière du manche. J'ai quand même tendance à privilégier les bois d'origine française lorsque c'est possible. Ici, comme pour d'autres modèles, le choix a été difficile. D'abord porté sur le genévrier, il m'a fallu, pour ne pas devoir attendre une quinzaine (j'aurais pourtant pu...), changer pour le noyer (celui utilisé pour les manches de fusils haut-de-gamme), en oubliant de demander son origine, mais ce n'est pas si grave !
Eh bien, je ne regrette pas d'avoir choisi un manche en noyer et j'adresse un grand merci à Philippe Chambriard pour la qualité de ce couteau (livré dans son étui en cuir souple) et le très agréable échange que nous avons eu avant commande !
Voici donc quelques photos de ce modèle que j'ai particulièrement bien en main, le contact du bois de noyer étant par ailleurs très agréable.
Plus je le regarde, plus je le trouve splendide !
9 décembre 2016 : ce modèle à lame carbone, après avoir été utilisé presque quotidiennement à table depuis son achat, a été récemment remplacé par son frère à lame inox et manche en noyer (bois moins beau que celui-ci) qui fera bientôt l'objet d'une nouvelle présentation. Celui-ci trône maintenant sur le présentoir en olivier.
- Détails
- Ergé
- Catégorie : Autres couteaux français
- Clics : 2070
Autre couteau de ma collection : un "Lou Provençau".
Couteau à cran forcé dit néo-régional, je ne sais pas vraiment quel réel rapport il a avec la Provence, mis à part son manche en olivier et le ressort agrémenté d'un rameau d'olivier. Sa forme s'inspirerait de couteaux italiens, mais je suis étonné de retrouver une lame presque identique sur d'autres "néo-régionaux", forme de lame qui ne semble pas dérivée de celle de couteaux de bergers (italiens) comme l'est celle du Haut Alpin.
En tout cas, pour un couteau de série, je le trouve agréable à regarder et j'aime beaucoup le veinage de son manche en olivier !
- Détails
- Ergé
- Catégorie : Autres couteaux français
- Clics : 8284
Je suis incidemment "tombé" sur le site de Sylvain Brunet, coutelier forgeron le plus haut d'Europe, à Saint-Veyran-en-Queyras (2040 m. d'altitude !), qui fabrique intégralement ces couteaux pliants "Haut Alpin ®".
Sylvain Brunet a quitté Saint-Veyran et il est désormais installé en Suisse. Le "Haut Alpin a été renommé en "Le Montagnard", voir : https://lecouteaudesalpes.com/ .
Couteau à lame acier carbone, oxydable, vieillie ou polie, plein manche en différentes matières et notamment le mélèze, typique de ces hautes montagnes, il a retenu mon attention par sa forme simple, à lame relativement large. Pas de cran d'arrêt ni de ressort par contre. Bref, un couteau simple tirant ses origines dans le couteau des bergers italiens de cette région de montagne.
Il peut être agrémenté d'une gravure de cadran solaire (fonctionnel !) sur la lame, de guillochage du dos de celle-ci, de ciselage de la vis et aussi de l'ajout d'un tarabiscot destiné à racler (ou tarabiscoter) le bois.
Le couteau à peine reçu, je ne peux que vous en présenter quelques photos. Cadran solaire, coq "qui picore les étoiles", initiales du créateur, "SB", au dos, guillochage et tarabiscot sur une lame carbone vieillie, manche en noyer veiné : un couteau simple, rustique (rien de péjoratif dans ces termes, bien au contraire !) comme je les aime. Peut-être le "coup de coeur" parmi ceux que je possède !
Recto : on remarque au-dessus du "S" du cadran solaire le tarabiscot (espèce de "W") destiné à racler le bois, puis le guillochage de la lame, le coq et les étoiles :
Au verso : signature de l'artisan sur le talon de la lame (dont j'aime énormément l'aspect vieilli)
Plus en détails, la lame : admirez l'aspect vieilli !
La signature du Maître !
Et encore...
Autre vue de la lame en carbone, vieillie et gravée :
De plus près : la gravure du cadran surmontée par le tarabiscot et à droite le guillochage ; le coq qui picore les étoiles, la vis ciselée
Le "petit frère" à lame carbone brute de forge, noire, avec tarabiscot, vis ciselée et manche en mélèze fin est lui aussi vraiment sympathique...
- Détails
- Ergé
- Catégorie : Autres couteaux français
- Clics : 6283
Sur le blog "Les couteaux et moi...", j'avais remarqué, entre autres couteaux, "Lou Cigalou", qui, il faut bien le dire "a de la gueule" !
Couteau à cran d'arrêt dit néo-régional initialement fabriqué par la coutellerie Pradel-Brossard qui a fermé, il a été repris, apparement pour peu de temps puisqu'il n'est maintenant plus à son catalogue, par un autre fabriquant (CODEF à Thiers), le nom gravé sur la lame devenant "Le Cigalou".
Depuis plusieurs années donc, les seuls exemplaires disponibles proviennent des stocks que quelques boutiques ont pu faire avant la cessation définitive de sa production. Espérons qu'un jour un artisan coutelier pourra en reprendre la fabrication tout en gardant toute l'originalité de ce couteau, et en l'améliorant peut-être.
Ce couteau a en effet comme principale particularité une lame noire (qui ne serait en réalité pas brute de forge, comme on peut le lire parfois), en acier Sandvik 12C67. Il possède un plein manche et la lame est déverrouillable par le biais de la cigale qui orne le dos du ressort. Si vous n'avez pas encore cliqué sur le lien du début de ce texte, empressez-vous de le faire, vous ne le regretterez pas !
Grâce au blog cité précédemment, j'ai pu passer commande à la coutellerie Chambriard de Thiers de l'avant-dernier modèle qui leur reste, à manche en teck et lame noire. Il me tarde de le recevoir !
Couteau reçu, avec son étui ! Comme me l'avait précisé M. Chambriard, la lame n'est pas parfaite, le noircissement de la lame, qui n'est pas "brute de forge", étant irrégulier, avec quelques défauts, mais le couteau fonctionne parfaitement et il ne m'a guère fallu de temps pour m'habituer au mécanisme de déblocage de la lame. J'ignore s'il y a un moyen à ma portée pour corriger les défauts de la lame.
Signé "DELIGNERE" au talon, le nom gravé sur la lame est "Le Cigalou".
Place aux photos :